Airtel Kenya a récemment annoncé une révision à la baisse de ses tarifs de navigation hors forfait sur tous les forfaits à 1KSH par 5 Mo. Apparemment, les nouveaux frais sont relativement bas par rapport aux 21.50 KSH précédents par 5 Mo. Et cela fait suite au récent Fusion Telkom-Airtel.
De toute évidence, cela se traduit par un substitut aux forfaits de données pour les abonnés Airtel au Kenya. Comme c'est le cas, la facturation du temps d'antenne pour la navigation n'a pas été aussi faible avec d'autres fournisseurs de services. Par exemple, Safaricom, le principal rival d'Airtel Kenya, a des frais hors forfait allant de 1.50 à 3.50 KSH par Mo selon le plan.
Autant il s'agit d'une décision favorable, autant il est évident que l'objectif est d'attirer davantage d'utilisateurs. Mais alors, il n'est pas clair si Safaricom est intéressé dans une guerre des prix compte tenu de leur histoire, comme Airtel l'a fait son intention publique il y a un mois.
D'une certaine manière, la forte réduction des charges d'Airtel est le résultat d'un contrôle des prix planchers inexistant pour les opérateurs télécoms dans le pays. A l'inverse, il est un tout autre cas au Nigéria, où l'opérateur de télécommunications opère également. Au Nigeria, à l'heure actuelle, la facturation de la navigation pour les abonnés Airtel est de ₦ 15 / 5 Mo, ce qui est dans la même gamme que d'autres fournisseurs de réseau.
Ironiquement, en décembre 2019, Bharti Airtel a initié une augmentation de 42% sur tous les tarifs pour les Indiens, mais il a été fait à tous les niveaux avec d'autres opérateurs de télécommunications en raison de certains problèmes économiques.
Il semble donc qu'Airtel Kenya soit en passe de créer un monopole sur les tarifs de navigation hors forfait. Peut-être que si ces prix étaient contrôlés par des organismes de réglementation appropriés, avec des prix planchers et des prix plafonds, cela engendrerait une saine concurrence.
