En mai, la plateforme nigériane d'agro-crowdfunding, L'agriculture prospère, a fait l'objet d'un examen minutieux après avoir été accusé de ne pas avoir payé ses abonnés.
Notre équipe Uka Eje ainsi que Ayodeji Arikawe en 2017, Thrive Agric est une startup de technologie agricole offrant un accès au financement, aux marchés premium et aux conseils basés sur les données pour les petits exploitants agricoles.
Mais il est surtout connu pour son approche centrée sur le consommateur. La startup permet aux clients de financer facilement des fermes et promet de leur donner des rendements rentables dans un délai déterminé, généralement entre 6 et 9 mois.
Cette proposition de valeur est ce qui a valu à la startup le soutien de sociétés comme une société de capital-risque en démarrage basée à Abuja, Fonds de plateforme de capital-risque; et un accélérateur de stade d'amorçage basé aux États-Unis, Y Combinator. Par conséquent, ils se sont fait un nom parmi les consommateurs en tant que plate-forme de financement participatif agricole digne de confiance.
Jusqu'en avril de cette année, l'entreprise était fière de tenir ses promesses ; c'est pourquoi cela a été une surprise lorsque de nombreuses plaintes ont commencé à faire surface.
Techpoint Afrique atteindre à Eje, le PDG de la startup, à l'époque et tout en abordant le problème, il a attribué les problèmes de paiement à la pandémie et aux acheteurs. Il a également déclaré que les investisseurs avaient compris que la société s'efforçait de résoudre les plaintes.
"Un défi auquel nous avons dû faire face ces derniers temps a été de gérer les retards de nos acheteurs dans le paiement des marchandises livrées. Ce défi opérationnel a causé des retards temporaires dans le paiement de quelques-uns de nos utilisateurs ; nous avons donc fait preuve de transparence et puis engagez-vous sur une période de temps pour que les paiements soient effectués. Cela fait vraiment chaud au cœur de voir leur accueil et leur compréhension totale », a-t-il déclaré.
Eh bien, cela ne semble pas être le cas six mois plus tard.
De plus en plus de cas de défaut de paiement
Bien que la startup de trois ans prétende être transparente dans la communication, de nombreux abonnés sont récemment sortis pour accuser la startup d'être silencieuse depuis qu'ils ont commencé à traiter ces problèmes.
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Chinyelu Chidozie, un abonné de Thrive Agric, a raconté son calvaire dans un après moyen. Selon lui, il a entendu parler des problèmes de l'entreprise en mai ou juin. Pourtant, il pensait que les retards temporaires seraient réglés juste à temps pour que ses investissements arrivent à échéance entre septembre et décembre.
Mais il a reçu un appel de la plateforme indiquant que ses versements seraient retardés d'une semaine avant l'échéance du premier de ses investissements.
Comme Chidozie, d'autres abonnés ont reçu des informations similaires sur les retards de paiement en septembre.
Puis les choses ont empiré.
Les abonnés ont affirmé que pendant que cela se produisait, la startup soutenue par YC avait commencé à éviter les questions sur leurs paiements sur les réseaux sociaux, allant même jusqu'à supprimer les commentaires sur le problème. Mais suite à une série de fils de discussion et de débordements d'abonnés, Thrive Agric a été contraint de communiquer.
Semblable à ce que le PDG nous a dit en mai, dans un courrier envoyé à ses abonnés, Thrive Agric a blâmé la pandémie de COVID-19, les blocages ultérieurs et les acheteurs pour ses difficultés.
De plus, les abonnés n'auraient pas à attendre plus de deux ans pour recevoir leur retour sur investissement.
"Les paiements seront effectués dans l'ordre des dates d'échéance de l'abonnement agricole initial, mais pas plus de 12/24 mois en retard. Nous disons 12/24 mois car il faudra des saisons agricoles complètes pour que l'entreprise se rétablisse complètement et nous préférons pour faire une promesse que nous pouvons tenir en toute confiance », lit-on dans un extrait du courrier.
Face à plus de chaleur de la part des abonnés après la nouvelle scandaleuse, la startup a publié une déclaration sur Twitter.
Chers abonnés et partenaires de Thrive Agric :
À présent, vous savez peut-être que les paiements de certains abonnements à la ferme sont retardés. Il s'agit d'un résultat malheureux de la pandémie de COVID-19 et des restrictions qui en découlent sur l'accès physique aux fermes et aux marchés agricoles.
– ThriveAgric (@thriveagric) 2 octobre 2020
Mais ayant renié de nombreuses promesses, l'entreprise a peut-être complètement perdu la confiance de ses souscripteurs, dont certains ne veulent que leur capital ; ils posent également des questions sur la police d'assurance que la startup prétendait avoir en premier lieu.
Quel est le rôle de l'assurance de l'entreprise dans tout cela ?
Dans le À propos de nous section sur le site Web de l'entreprise, Thrive Agric adresse un message chaleureux à ses abonnés : vous êtes assurément couverts.
"Nous vous protégeons toujours, vous et les agriculteurs, de l'incertitude du rendement. Toutes nos fermes sont entièrement assurées par Leadway Assurance et dans le cas où les fermes seraient infestées, des taux de mortalité inhabituels ou tout autre événement malheureux, votre capital est assuré", indique le message. .
Cela soulève la question; pourquoi la plateforme d'agro-crowdfunding ne peut-elle pas au moins restituer le capital de ses souscripteurs ?
@thriveagric , vous avez dit que le capital est assuré en cas de pertes, vous ne contactez pas votre compagnie d'assurance pour ceux dont la récolte a entraîné une perte plutôt que de nous demander de payer ? Vous avez perdu votre intégrité ! #ThriveAgricPayYourInvestors #ThriveAgricPayup
– Pacsandra (@pacsandra) 5 octobre 2020
https://twitter.com/Mumtaan/status/1313024351416053761
La pandémie a pris la plupart des entreprises au dépourvu, mais on aurait pu penser que la police d'assurance de la startup couvrirait tout dommage pendant cette période.
Cependant, selon Eje, Leadway Assurance ne couvre pas les pertes subies en raison des activités avant et après l'agriculture. Dans le cas de Thrive Agric, cela se traduit par un retard dans la livraison des produits aux agriculteurs et aux acheteurs qui n'ont pas payé à temps.
"Ce que Leadway couvre, ce sont les activités à partir du moment où l'agriculture commence. Et si, par exemple, il y a de la mortalité à la ferme, Leadway couvrira cela."
Assurance de chemin de fer, d'autre part, affirme qu'il ne couvre rien de tout cela si c'est à la suite de la pandémie. Les informations sur le site Web de la compagnie d'assurance indiquent,
"Notez que les pertes ou dommages aux cultures ou au bétail ou à la volaille ou aux fermes assurés directement ou indirectement attribuables ou causés par les conséquences néfastes de l'apparition de la pandémie de COVID-19 qui à son tour affectent la gestion ou les opérations de la ferme ne sont pas couverts par la politique."
Sans fin en vue pour cette épreuve, Thrive Agric a récemment publié FAQ traitant des problèmes clés autour des délais de paiement. Cependant, les abonnés en ont assez et comptent à rebours jusqu'au jour où ils prévoient de prendre une action en justice contre l'entreprise s'ils ne sont pas payés rapidement.
