L'arnaque téléphonique de Wangiri serait de retour au Kenya 

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23 mai 2023
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6 min read
photo de quelqu'un qui appelle

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La plateforme de covoiturage Bolt a lancé un centre d'engagement des conducteurs à Westlands, un quartier de Nairobi, au Kenya, pour améliorer les relations avec les conducteurs et répondre aux attentes des conducteurs en matière de gestion de leurs préoccupations.

Cela pourrait stimuler le développement de la communauté, la résolution de problèmes, l’appréciation des conducteurs, des canaux de communication efficaces, des opportunités de formation, le soutien des conducteurs et une image de marque favorable.

Le centre sera accessible sur rendez-vous pour assurer une gestion fluide et efficace des problèmes des conducteurs.

En 2022, Bolt a ouvert son hub régional à Nairobi, permettant à l'entreprise de gérer ses opérations en Afrique de l'Est de manière plus fluide et plus cohérente.

Voici ce que j'ai pour vous aujourd'hui :

  • Ce que les changements apportés aux contributions du NHIF au Kenya signifient pour les HMO
  • Le Kenya lance une plateforme numérique permettant au public de déposer une plainte
  • L'arnaque téléphonique de Wangiri serait de retour au Kenya
  • WhatsApp lance une fonctionnalité d'édition

Que signifient les changements apportés aux contributions du NHIF au Kenya pour les HMO ?

NHIF Kenya

Le 1er mai 2023, le président du Kenya, William Ruto, a annoncé des modifications à la contribution mensuelle au Fonds national d'assurance maladie (NHIF) afin d'améliorer l'accessibilité et l'abordabilité des soins de santé.

Selon Ruto, à partir du 1er juillet 2023, les salariés à faible revenu et les cotisants indépendants paieront 300 KSh (2.18 $) au lieu de 500 KSh (3.64 $). Les salariés aux revenus plus élevés contribueront à hauteur de 2.7 % de leur salaire.

La NHIF est une organisation gouvernementale qui fournit une assurance médicale aux membres enregistrés et aux personnes à leur charge auprès d'établissements médicaux accrédités. Sa mission est de fournir une couverture sanitaire universelle (CSU) au Kenya en finançant les services de santé pour les Kenyans.

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Le NHIF est le principal véhicule du Kenya pour financer la CSU.

Comment fonctionne le NHIF ? L'organisation reçoit des cotisations mensuelles régulières de ses membres, soit par l'intermédiaire de leurs employeurs, soit par le biais de paiements volontaires pour les travailleurs informels ou indépendants.

Le NHIF du Kenya augmente la couverture des soins de santé et oblige les employeurs à verser des contributions de contrepartie au NHIF au nom de leurs employés, à moins qu'ils ne fournissent un niveau équivalent ou supérieur d'assurance maladie privée.

Mais que signifient les changements de cotisations mensuelles pour les organisations de maintien de la santé au Kenya ? Découvrez-le ici : Le nouveau plan du Kenya pour des soins de santé universels pourrait présenter des opportunités pour les HMO

 Le Kenya lance une plateforme numérique permettant au public de déposer une plainte 

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Photo par carlos muza on Unsplash

Les Kenyans peuvent désormais déposer des plaintes et demander une révision de leur dossier en ligne.

Hier, le Bureau du directeur des poursuites pénales (ODPP) a lancé une plateforme numérique qui permet au public de déposer une plainte pénale auprès du Bureau et de faire un rapport de manière anonyme via le module des plaintes.

Il est intéressant de noter que la plateforme vise à alléger le fardeau des délinquants mineurs qui ont souvent du mal à obtenir une caution en espèces ou à payer les amendes alternatives imposées par les tribunaux.

Selon Noordin Haji, directeur des poursuites pénales, la plateforme, connue sous le nom de système Malalamishi, permettra aux lanceurs d'alerte et facilitera le suivi de l'état d'une plainte car un numéro de référence sera attribué.

De plus, le module d'examen des cas permet au public de demander au BDPP d'examiner son dossier.

Haji a déclaré que le système Malalamishi est conçu pour aider l'ODPP à fournir aux membres du public un accès transparent à toute heure du jour et de la nuit et à rechercher rapidement des plaintes et des examens de cas.

En outre, l'ODPP a lancé la phase II du programme All for Justice pour réduire l'arriéré des affaires devant les tribunaux à travers le pays et désengorger les prisons.

Le programme All for Justice Phase I a débuté en 2018 pour enquêter sur les causes de l’arriéré des affaires pénales qui ont abouti à la surpopulation carcérale.

Selon Haji, « cette phase a eu un impact car elle a accéléré le traitement des dossiers, réduit l'arriéré des dossiers et réduit le nombre de personnes en détention provisoire de 46 % de la population carcérale à 41 %. »

La deuxième phase, selon Haji, garantira que le ministère public soit mieux à même de répondre aux besoins des citoyens, donnant ainsi aux détenus une autre opportunité de se transformer et d'être réintégrés dans la société.

L'arnaque téléphonique de Wangiri serait de retour au Kenya

passer un appel

L'Autorité des communications du Kenya (CA) a signalé que la tristement célèbre arnaque téléphonique « Wangiri » faisait son grand retour.

Les escrocs utilisent le wangiri — un terme japonais qui se traduit par « un son et coupez » — pour tromper les utilisateurs mobiles sans méfiance via des numéros de téléphone obtenus illégalement auprès du web sombre.

Le dark web est une zone cachée d’Internet qui prospère grâce à la vente de biens et de services illégaux.

L'arnaque est conçue pour inciter les « utilisateurs de téléphones portables sans méfiance » à renvoyer des appels internationaux « urgents », qui les redirigent ensuite sans le savoir vers un service coûteux et payant, et les escrocs sont payés par votre fournisseur de services.

Comment ça marche : les utilisateurs écoutent un message enregistré aussi longtemps que les escrocs maintiennent l'appelant connecté pendant l'appel, ce qui consomme généralement plus de temps d'antenne à mesure qu'ils restent connectés longtemps.

Selon le CA, les abonnés postpayés ne sont probablement pas au courant de tels cas car ils reçoivent généralement leurs factures à la fin de chaque mois.

Le pire qui puisse arriver aux abonnés prépayés est qu’ils perdent tout leur crédit chargé.

L'Autorité a ajouté que de nombreux appels proviendraient de numéros de téléphone dotés de forfaits d'appels internationaux, notamment ceux du Pérou et de la Nouvelle-Zélande.

Les Kenyans sont invités à communiquer ces chiffres à leurs prestataires de services.

Cependant, la meilleure chose à faire est de ne pas retourner les appels provenant de numéros internationaux étranges. En bloquer un ne fonctionne pas non plus, car ils changent à chaque fois.

WhatsApp lance une fonctionnalité d'édition

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Photo par Mourizal Zativa on Unsplash

Dimanche dernier, j'ai envoyé un message à quelqu'un sur WhatsApp pour la première fois et j'ai dû le supprimer car j'avais fait une faute de frappe.

J'aimerais parfois pouvoir modifier un message plutôt que de le supprimer « pour tout le monde » après avoir remarqué une erreur.

En faisant cela, je peux éviter des questions telles que « Qu'avez-vous supprimé ? » C'est encore plus stressant quand on ne copie pas le message supprimé. Partagez-vous mes sentiments ?

Si c'est le cas, j'ai des nouvelles : vous pouvez désormais modifier un message sur WhatsApp.

Mais il y a un problème : vous ne pouvez modifier un message que dans les 15 minutes suivant son envoi.

Pour modifier, maintenez un message enfoncé et appuyez sur l'option de modification. Pour indiquer le changement, l'horodatage des messages modifiés sera accompagné du mot « modifié ».

Cependant, WhatsApp n'enregistrera aucun historique de correction. Les autres utilisateurs ne pourront pas afficher les versions antérieures des messages modifiés.

Selon Meta, les utilisateurs bénéficient déjà de la fonctionnalité, qui sera disponible pour tous dans quelques semaines.

En 2022, la plateforme de messagerie a augmenté le délai de suppression d'un message de deux jours (48 heures) à 60 heures.

Ce que je lis et regarde

D'ACQUISITIONS  

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Passez un excellent mardi !

Victoria Fakia pour Techpoint Afrique.

Elle est autiste et s'intéresse à la santé mentale et à la manière dont la technologie peut aider les Africains souffrant de troubles mentaux. Retrouvez-la sur Twitter @latoria_ria.
Elle est autiste et s'intéresse à la santé mentale et à la manière dont la technologie peut aider les Africains souffrant de troubles mentaux. Retrouvez-la sur Twitter @latoria_ria.
Elle est autiste et s'intéresse à la santé mentale et à la manière dont la technologie peut aider les Africains souffrant de troubles mentaux. Retrouvez-la sur Twitter @latoria_ria.

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