- Selon un rapport, Maxime Saada, président-directeur général de Canal+, la société de médias française qui a acquis MultiChoice, a présenté ses plans post-acquisition.
- Saada a évoqué l'avenir des marques MultiChoice telles que DStv et Showmax, déclarant qu'elles ne seront pas remplacées par Canal+ en raison de la grande valeur de leur marque. Il a souligné que ces marques constituent des atouts précieux qui doivent être préservés sauf en cas d'absolue nécessité.
« Ce qui est vrai, c'est que nous sommes confrontés uniquement à des entreprises [comme Netflix, Apple, etc.] qui n'ont qu'une seule marque. Et cela les rend plus forts. Mais si vous me le demandiez aujourd'hui, que feriez-vous ? Vous savez, je ne changerais certainement pas de marque. Ce sont des marques très fortes.
Selon le rapport, le conseil d'administration de MultiChoice a également soutenu l'offre de Canal+ de prendre le contrôle de l'entreprise. Cela a été confirmé lors d'une rencontre avec des journalistes au Cap.
Plus tôt ce mois-ci, MultiChoice et Canal+ a publié une déclaration conjointe aux actionnaires annonçant l'offre requise de Canal+ pour acheter les actions restantes de la société de radiodiffusion sud-africaine à 125 rands par action, marquant la prochaine étape du processus réglementaire du Takeover Regulatory Panel (TRP).
Saada a également souligné les différences clés entre Canal+ et Choix multiple, soulignant l'accent mis par Canal+ sur la distribution de contenu par rapport à l'accent mis par MultiChoice sur la diversification. Tandis que Canal+ profite de la concentration sur son cœur de métier, MultiChoice s'aventure dans différents secteurs comme la sécurité résidentielle, la fintech, l'assurance ou encore les paris.
Canal+ propose également le même contenu sur toutes les plateformes, contrairement à MultiChoice, qui propose différentes marques de streaming comme Showmax. Malgré ces différences, Saada a reconnu que la stratégie de MultiChoice pourrait être correcte, même s'il n'en est pas sûr.
Canal + increased sa participation dans MultiChoice de 35% à 40.8% en achetant des actions sur le marché libre. Le géant français des médias devrait débourser plus de 30 milliards de rands pour acquérir les actions restantes. Si sa participation dépasse 50 %, la Commission de la concurrence pourra examiner l'opération.
Répondant aux préoccupations des actionnaires concernant le dépassement du seuil de participation de 50 %, MultiChoice a déclaré : « Nous n'envisageons pas que cela se produise, car un dépassement de 50 % de la participation équivaudrait à une fusion en vertu de la Loi sur la concurrence, qui nécessiterait l'approbation préalable du Tribunal de la concurrence. »